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Niveau intermédiaire
Au départ de Saint-Hubert, cette rando passe par des hameaux et des fermes aux environs de la Nesque pour atteindre le rocher du Cire.
Les Barberis est le premier hameau rencontré, il est le seul encore habité sur l'itinéraire. On y croise des cochons spécifiques des alentours du Mont Ventoux dont certains, de couleur noire, ressemblent aux sangliers d'Obélix.
L'itinéraire passe ensuite par le hameau de Bouquet avec quelques maisons troglodytiques en bon état (accès privé) et beaucoup d'autres en ruines, il est assez étendu mais n'est plus habité à demeure. On peut y voir un four banal niché au creux d'une grotte, de construction assez récente.
Passé ce hameau, il faut redescendre vers un chemin longeant l’ubac et passant par le ravin de Bouquet et le vallat des Barberis pour remonter ensuite, après un dernier virage, magnifique, au hameau des Tarlans où deux abreuvoirs témoignent d'un ancien pastoralisme.
Le hameau des Tarlans, perché sur un éperon rocheux ensoleillé, est visible sur la gauche à proximité des deux abreuvoirs. Pour y accéder, il faut monter une dizaine de mètres après les abreuvoirs jusqu'à un premier kern, prendre à gauche sur une restanque et son large terre plein qui devait être un jas, cheminer à travers la végétation jusqu'à un corps de ferme en ruine où demeure un bassin d'environ 500 litres qui était plein à mon passage. Il est possible de visiter une autre ruine - peut-être une bergerie - en la contournant par la gauche.
De retour sur le chemin, une centaine de mètres plus loin, il y a un second kern à une bifurcation : une sente conduit à un magnifique belvédère donnant sur les gorges de la Nesque, le Mont Ventoux et le hameau des Tarlans.
À la bifurcation et, bien qu'il soit indiqué sur la carte PLAN IGN, le chemin disparaît jusqu'à la ferme de Pointevin : si cela rebute, on peut prendre à droite à la bifurcation puis soit retourner aux Barberis mais on ratera une bonne partie de la rando, soit emprunter un autre chemin pour un détour qui aboutit au-dessus de Pointevin.
La ferme de Pointevin est un corps de ferme important, en ruines et envahi par la végétation où un four de taille imposante donne une estimation du nombre d'habitants, dont certains probablement saisonniers. Il est possible que ce four était partagé avec les habitants des fermes avoisinantes.
Après une montée d'une cinquantaine de mètres sur une sente aléatoire, il faut prendre à gauche, à une bifurcation, sur un chemin bien visible marqué d'une balise jaune délavé.
L'itinéraire s'oriente ensuite à travers la forêt vers les bords des gorges de la Nesque. Au km 9,7, j'ai suivi un chemin qui se perd dans la forêt pour atteindre à travers les fourrés une sente dominant la Nesque et toujours marquée de balises défraichies de couleur jaune : il serait intéressant de savoir où elle commence. On peut éviter ce passage dans les fourrés en continuant sur le chemin pour rejoindre ensuite le Coulet du Saré.
Parvenu à l'emplacement grillagé au niveau du Coulet du Saré, plutôt que de suivre la trace proposée, rechercher la suite de cette sente en contrebas (je l'ai ratée et j'ai dû me frayer un chemin dans la broussaille pour le retrouver).
Cette sente mène ensuite jusqu'au rocher du Cire où j'ai pu apercevoir l'arrivée d'un aigle (ou un vautour) nichant dans la paroi.
02h21mn
791m/853m 
+215m /-211m /global 4m
confirmé – 31,4 km – 
expert – 10,5 km – 
facile – 7,1 km – 
Habitats oubliés de la Nesque et rocher du Cire